La Congrégation

Intuition et histoire

La Congrégation des Dominicaines du Cœur Immaculé de Marie a été fondée en 1860 par l’Abbé Borge et Mère Térèse tous deux tertiaires dominicains.

 

La Congrégation est de droit pontifical. Elle est appelée à manifester le mystère de compassion du Cœur de Marie sur les pas de Saint Dominique :

« Il accueillait tous les hommes dans le sanctuaire intime de sa compassion ».

En 1856, Marie-Thérèse fait profession dans le Tiers-Ordre de Saint Dominique à Bourg ; la lecture de la vie de Saint Dominique lui apporte une lumière décisive, qui va préciser ses pensées jusque là mal définies :

« En voyant notre Saint Patriarche instruire pendant la nuit qu’il passa dans sa maison, l’aubergiste – cathare – de Toulouse, et préparer ainsi la conversion de cet hérétique, il nous vint la pensée que beaucoup d’âmes auraient besoin de recevoir de semblables visites… Il faut les aller trouver dans leur maison… Mais les prêtres ne peuvent pas toujours remplir facilement cette mission. Il doit être possible d’y suppléer par le soin des malades à domicile ; par ce service corporel, on pourrait procurer le bien des âmes ».  

 

Elle comprend l’appel de Dieu ; confirmée par Monseigneur de Langalerie, alors évêque de Belley, elle abandonne son métier de couturière pour entreprendre la fondation que Dieu lui désigne :

« Ma chère fille, le bon Dieu vous appelle et vous pouvez suivre courageusement et simplement la voie qu’il ouvre devant vous. Bienheureux les pauvres ! Plus heureux encore ceux qui auront aimé, servi, assisté et imité les pauvres ! Je vous bénis, vous et vos futures compagnes, ainsi que votre cher aumônier, de toute l’affection de mon coeur » (19 juin 1860).

Le 25 septembre 1860, Monseigneur bénit la petite communauté naissante, 12 rue Lalande à Bourg ; il nomme Marie-Thérèse Farré – Mère Térèse Supérieure. La Congrégation est placée sous la protection du très Saint et Immaculé Cœur de Marie. 

Saint Dominique

A la suite de Saint Dominique, la pauvreté nous presse de vivre dans un abandon total à Celui à qui nous avons donné notre foi. C’est pourquoi le service des malades est gratuit.

 

« Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice, et le reste vous sera donné par surcroît »

 

C’est à titre d’aumône et non à titre de paiement que nous recevons ce que nous offrent les malades et tous ceux que l’Esprit Saint inspire. Ainsi nous n’exigeons jamais rien. La communauté vit de dons, elle s’en remet à la Providence au spirituel et au temporel.

Marie médiatrice

 

« La Très Sainte Vierge est toujours le canal par lequel la grâce de Jésus pénètre dans les cœurs. Ce n’est pas un choix arbitraire qui a placé notre œuvre sous la protection du très Saint et immaculé Cœur de Marie ; c’est Dieu qui a voulu l’accomplir par l’intercession de ce cœur béni. Invoquons-le donc avec amour et avec confiance, puisqu’il est le refuge et l’espérance de pécheurs » (Mère Térèse)

La consécration selon le vœu des conseils évangéliques

 

« Toi, suis-moi » (Jn 21, 22)

 

« La recherche de la charité parfaite par les conseils évangéliques de pauvreté, de chasteté, d’obéissance, a pour origine l’enseignement et l’exemple du divin Maître » (P.C. 1).

 

L’appel à suivre le Christ et à l’imiter dans sa vie chaste, pauvre et obéissante est un don de Dieu que chaque sœur accueille avec humilité et dans la joie.

En cherchant Dieu et en l’aimant pardessus tout par la pratique des conseils évangéliques, les sœurs atteindront leur union personnelle à Dieu, pour sa plus grande gloire, qui est le but de leur consécration dans la vie religieuse.